Sanctus, sanctus, sanctus !

Homélie du frère Philippe Verdin – Mercredi 18 novembre 2020

Au chapitre 4 de l’Apocalypse, Jean nous raconte une vision grandiose, la fenêtre ouverte sur le ciel, sur le paradis, sur l’éternité, sur la théophanie…

Certains mystiques ont eu le privilège d’une révélation de l’au-delà. Je pense à Benoite Rencurel, laïque dominicaine, à qui la Vierge Marie apparait le jour de l’Assomption 1698. Elle est guidée jusqu’à l’entrée du paradis. Ce qu’elle découvre ressemble beaucoup à la description de saint Jean. Les mystiques n’ont pas beaucoup plus à nous dire que l’Evangile. Ils apportent juste un certain regard. Benoite est marquée par la joie qui rayonne du paradis, elle qui vit dans un milieu janséniste austère.

Que font les élus ? Ils chantent. Face à Dieu, il n’y a pas de mots. L’avantage du chant, c’est que la musique et les paroles sont déjà écrites, il suffit de suivre le mouvement, l’élan. Le chant réuni les élus dans un chœur où préside l’harmonie des différences : le chant est déjà communion. 

C’est pourquoi on a toujours chanté dans la liturgie, qui est elle-même une fenêtre ouverte sur le paradis. La liturgie juive était déjà, pour autant qu’on le sache, fortement teintée de louange.

Cette louange est d’autant plus juste qu’elle emprunte à la Parole de Dieu, qu’elle est un écho de la Révélation. Justement, quand il y a Révélation dans le temple, chez Isaïe comme dans l’Apocalypse, on chante le Sanctus. Isaïe (6, 3) voit la manifestation de Dieu, alors les anges chantent : Kadosh Kadosh Kadosh Adonai, Saint, Saint, Saint le Seigneur, Dieu de l’univers.

C’est la même hymne que chantent les quatre Vivants. Un hommage à la gloire de Dieu. C’est ce que sont chacune de nos liturgies, même si nos pauvres chants n’ajoutent rien à ce qu’est Dieu, mais, comme l’affirme la prière eucharistique 4, ils nous rapprochent de lui. 

En attendant de voir enfin une porte ouverte dans le ciel…

Au chapitre 4 de l’Apocalypse, Jean nous raconte une vision grandiose, la fenêtre ouverte sur le ciel, sur le paradis, sur l’éternité, sur la théophanie…

Certains mystiques ont eu le privilège d’une révélation de l’au-delà. Je pense à Benoite Rencurel, laïque dominicaine, à qui la Vierge Marie apparait le jour de l’Assomption 1698. Elle est guidée jusqu’à l’entrée du paradis. Ce qu’elle découvre ressemble beaucoup à la description de saint Jean. Les mystiques n’ont pas beaucoup plus à nous dire que l’Evangile. Ils apportent juste un certain regard. Benoite est marquée par la joie qui rayonne du paradis, elle qui vit dans un milieu janséniste austère.

Que font les élus ? Ils chantent. Face à Dieu, il n’y a pas de mots. L’avantage du chant, c’est que la musique et les paroles sont déjà écrites, il suffit de suivre le mouvement, l’élan. Le chant réuni les élus dans un chœur où préside l’harmonie des différences : le chant est déjà communion. 

C’est pourquoi on a toujours chanté dans la liturgie, qui est elle-même une fenêtre ouverte sur le paradis. La liturgie juive était déjà, pour autant qu’on le sache, fortement teintée de louange.

Cette louange est d’autant plus juste qu’elle emprunte à la Parole de Dieu, qu’elle est un écho de la Révélation. Justement, quand il y a Révélation dans le temple, chez Isaïe comme dans l’Apocalypse, on chante le Sanctus. Isaïe (6, 3) voit la manifestation de Dieu, alors les anges chantent : Kadosh Kadosh Kadosh Adonai, Saint, Saint, Saint le Seigneur, Dieu de l’univers.

C’est la même hymne que chantent les quatre Vivants. Un hommage à la gloire de Dieu. C’est ce que sont chacune de nos liturgies, même si nos pauvres chants n’ajoutent rien à ce qu’est Dieu, mais, comme l’affirme la prière eucharistique 4, ils nous rapprochent de lui. 

En attendant de voir enfin une porte ouverte dans le ciel…

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