Homélie du 4ème dimanche de Carême par le frère Benoît Ente (Josué 5,9-12 ; 2° lettre aux Corinthiens 5,17-21 ; Luc 15 1-3.11-32)
Frères et sœurs, nous aurions de multiples raisons d’être tristes. Que ces raisons se trouvent dans nos familles, dans notre pays ou dans le monde. Et ce sont de bonnes raisons. Au moins aussi bonnes que celles de la foule qui écoutait Jésus. Et pourtant, Jésus leur parle, nous parle de joie. La joie imprenable d’un Père qui retrouve son fils… A rebours de toutes les représentations de Dieu qui nous collent à l’esprit, tournant le dos à une logique de récompense des mérites et de punition des fautes, Jésus nous révèle le visage de son Père. Par ses mots, il nous fait découvrir ce que nous ne pouvions imaginer : l’infinie bonté de notre Dieu.