17e Dimanche du Temps Ordinaire – Année B – 29 juillet 2018

LA FAIM DU SALUT

La mort de faim, de l’injustice.

Dans l’Evangile aujourd’hui, saint Jean nous raconte : « après les signes qu’il accomplissait sur les malades, Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. »

Mais il ne prend pas le temps pour se reposer. Il levait les yeux et voyait une grande foule qui venait à lui ! Il réalise encore  un signe encore pour rassasier cette foule.

Et après ce signe, il restait douze paniers pleins de nourriture. Douze paniers comme les douze diciples. Alors de nouveau il se retira dans la montagne.

Chaque jour combien y -a-t-il de personne qui meurent de faim dans le monde entier, surtout dans le tiers-monde. Et aussi tant de maladie qui sont causées par l’abus de nourriture.

Et encore, Chaque jour combien y a-t-il de personne qui meurent de l’injustice, et aussi tant de monde qui abuse de leur liberté ?

Quelles sont ces maladies et cette faim que Jésus veut guerir ? Jésus est-il un médecin célèbre ? et est-il un magicien puissant ? Non !

Mon pays, il y a des malades et des pauvres. Et, il y a des gens qui pensent que devenir un chrétien, C’est s’assurer de ne pas tomber malade,  de ne plus d’avoir faim !

Au Vietnam, dans une communauté de frères dominicains qui vivant à la campagne, un pauvre homme venait  souvent demander de l’argent aux frères. Un jour, les frères lui proposèrent de rester dans la communauté et de partager leur vie, leur nourriture, leur travail. Cet homme s’en alla tout de suite sans se retourner.

La faim de la vérité, de l’amour, de la charité, du salut

Le récit de saint Jean en nous racontant l’événement de la multiplication des pains nous ouvre sur une nourriture autre que la nourriture matérielle.

Les cinq pains et les deux poissons sont l’image de la nourriture spirituelle qui est Jésus qui se donne à nous par amour. Et Jésus est une nourriture qu’on partage. Jésus qui se fait notre nourriture dans le pain et le vin de l’Eucharistie n’est pas une nourriture réservée, il s’offre à nous tous, il s’offre pour le salut de tous. Cette nourriture spirituelle dépasse ce que nous attendons de la nourriture matérielle.

« après avoir rendu grâces, il les leur distribua ». Jésus transforme ce que nous lui apportons. Il nous demande de lui présenter avec confiance ce que nous sommes malgré de nos limites. C’est ce que signifie à chaque messe une goutte d’eau que le prêtre mélange avec le vin au moment de la préparation des offrandes.

il reste douze corbeilles pleins comme un signe de la gratuité et de l’abondance de la grâce de Dieu qui vient vers nous. Il est là même lorsque nous ne le sentons pas et il peut rassasier nos faims de toutes sortes : faim d’amour, faim de dignité, faim de pardon, faim de respect, faim de bonheur, faim de Dieu… bien au-delà de nos attentes si nous lui faisons confiance et si nous nous abandonnons à son amour.

Cette multiplication des pains est un signe encore pour nous aujourd’hui. L’évangile nous invite à croire que si nous levons les yeux vers notre Père du ciel, toutes nos faims seront comblées au-delà de nos espérances. C’est ce que nous faisons à chaque Eucharistie en union les uns avec les autres et avec Jésus lui-même qui continue dans la gloire du Père de nous donner en abondance.
fr. Dominique Thanh Luong

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